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Marseille à pied : itinéraire et conseils pour découvrir la ville différemment, photographie de la ville de Marseille. © Getty - Alexander Spatari
Publié le jeudi 10 avril 2025 à 7:55
Avec ses ruelles pittoresques, ses boulevards contrastés et ses quartiers-villages, Marseille peut révéler ses secrets à qui prend le temps de la parcourir à pied. Itinéraire, conseils et anecdotes insolites : partez à la découverte de la cité phocéenne loin des clichés avec le podcast "Partir".
Marseille est une ville qui surprend et peut même déstabiliser. Certains la trouvent chaotique, d’autres fascinante. Mais pour vraiment l’apprécier, il faut la parcourir à pied, en prenant le temps d’observer ses ruelles, ses façades et ses ambiances qui changent d’un quartier à l’autre. C’est ce que propose Cédric Frémi, animateur à "ici Provence", dans un épisode du podcast "Partir". Il livre des conseils pratiques pour éviter les éventuels désagréments et profiter pleinement d’un week-end marseillais. Dans cet article, retrouvez son itinéraire complet, jalonné d’astuces inédites pour visiter Marseille autrement.
Impossible de visiter Marseille sans passer par Notre-Dame de la Garde, la célèbre "Bonne Mère". Dominant la ville du haut de ses 150 mètres, elle offre un panorama à couper le souffle sur le Vieux-Port, les îles du Frioul et le dédale de rues en contrebas. Mais pour profiter pleinement du site, mieux vaut éviter les heures de pointe.
Le conseil de Cédric Frémi pour la visiter est d’arriver sur place avant 10 h du matin, quand les touristes des paquebots de croisière n’ont pas encore débarqué. À cette heure-là, la lumière est aussi plus douce, baignant la basilique d’une teinte dorée idéale pour les photos. L’accès peut se faire à pied, mais la montée est raide. Pour ceux qui préfèrent éviter l’effort, le bus 60 part du Mucem et dépose directement devant l’édifice. Une alternative pratique avant d’entamer la descente vers le centre-ville.
Après la majesté de la Bonne Mère, direction un tout autre décor : le Cours Julien. Situé à une trentaine de minutes à pied en descente, ce quartier est un musée à ciel ouvert. Partout, des fresques colorées recouvrent les murs, renouvelées au fil du temps par des artistes locaux et internationaux. Au-delà du street art, le Cours Julien est aussi un lieu de vie effervescent. Terrasses ensoleillées, marchés paysans, bouquinistes et friperies se succèdent dans une atmosphère bohème et populaire. Parmi les adresses emblématiques, Merguez Fripe est une friperie prisée des amateurs de mode vintage, tandis que certaines ruelles cachent des petites échoppes pleines de trésors.
Mais attention, il y a un piège à éviter : se déplacer les jours de mistral.
Quand le vent souffle, les déchets volent de partout, et l’ambiance perd un peu de son charme.
En quittant l’effervescence du Cours Julien, un changement d’ambiance s’opère en quelques rues. En rejoignant le quartier du Camas et le boulevard Chave, le calme et l’ordre architectural reprennent leurs droits. Ici, les immeubles ont tous un point commun : ils sont construits selon le modèle des "trois fenêtres", une spécificité marseillaise datant du XIXᵉ siècle.
Ces bâtiments, aux façades parfaitement alignées, abritaient autrefois les familles de la classe moyenne. Hauts de plafond, avec des parquets anciens et de vastes pièces, ils sont aujourd’hui très prisés par les jeunes actifs. D'ailleurs, dans certaines cours intérieures, on trouve encore d’anciennes toilettes extérieures installées sur les balcons, les vestiges d’une époque où l’arrivée de l’eau courante a bouleversé l’aménagement des logements.
Un petit conseil : pour une photo parfaite de ces immeubles typiques, rendez-vous rue Terrusse, où la perspective est idéale, avec en arrière-plan l’église Saint-Michel.
Pour terminer cette exploration, pourquoi ne pas partir à la recherche des Space Invaders ? Ces mosaïques de street art, inspirées du célèbre jeu vidéo des années 80, sont disséminées dans tout Marseille. L’artiste Invader en a installé une centaine dans la ville, et certains spécimens sont devenus mythiques. Parmi les plus célèbres :
Un portrait de Fernandel sur le boulevard Chave
Une mosaïque de Zinédine Zidane près du Cours Lieutaud
Une bouteille d’apéritif anisé, cachée place du Chien Saucisse à la Plaine
Pour les amateurs de street art, une application dédiée, Flash Invaders, permet de les "capturer" et de cumuler des points comme dans un jeu vidéo. Une manière originale de clôturer cette balade marseillaise.
Envie de sortir des sentiers battus et de découvrir la France autrement ? "Partir", le podcast natif des équipes de "ici", vous emmène chaque semaine à la découverte d’une destination, avec des bons plans locaux et des conseils pratiques que seuls les habitués connaissent. Chaque épisode de 15 minutes vous guide pas à pas pour un week-end réussi !
6 min
Méfi, cette histoire est une galéjade ! Une légende marseillaise qui se transmet de génération en génération depuis le 18e siècle… à cause d’une simple blague et d’une erreur d’orthographe.
L’histoire commence en 1779, lorsque des prisonniers français capturés dans la province de Pondichery en Inde, alors à la merci des Anglais, sont libérés en échange d’accords passés avec des soldats anglais. Les prisonniers embarquent d’Inde, direction l’Europe et plus exactement la Méditerranée sur une frégate nommée : la Sartine avec un « t » et non un « d », en référence au ministre de la Marine sous Louis XVI, Antoine de Sartine.
Après dix mois de navigation, le navire arrive enfin au niveau du détroit de Gibraltar, direction la mer Méditerranée et Marseille. A cette époque, les Anglais sont les maitres en Méditerranée, ils torpillent tous les bateaux ennemis. C’est pourquoi le Sartine était équipé d’un drapeau anglais, qui lui permettait de naviguer tranquillement.
Malheureusement, tout ne s’est pas passé comme prévu pour les prisonniers français. En mai 1780, un navire britannique intercepte le Sartine à cause d’un malentendu, avant d’ouvrir le feu sur lui, tuant son capitaine et deux hommes d’équipage. Après plusieurs tentatives d’explication, le navire britannique laisse finalement repartir le Sartine en direction de Marseille, mais sans capitaine à bord…
Et, c’est à cause de ce détail de l’histoire que le Sartine, une fois arrivé à l’entrée du port de Marseille, fit une erreur de navigation qui l’envoya sur les rochers avant de couler dans le chenal qui marquait l’entrée du Vieux-Port.
Par malchance, le Sartine était tellement grand et ses mâts tellement hauts, qu’il paralysa un long moment l’accès au port. Les bateaux marseillais ne pouvaient ni entrer ni sortir.
L’histoire bien entendu a fait à l’époque un grand bruit dans toute la ville et a été déformée et amplifiée au fil des discussions… Au final, certains marseillais ont gardé le côté humoristique de l’aventure afin de la rendre plus attrayante, notamment en changeant le nom de la frégate de Sartine en Sardine.
Et la légende était née…